Raymonde Jouvet arrivée le 02 novembre 1934 et partie le 05 août 2006.
Suite à ses dernières volontés Raymonde s'est faite incinérée le 09 août 2006 un jour de pleine lune.
Ses cendres ont été dispersées le 31 août 2006 en Italie dans la vallée d'Aoste, près de la chapelle du pape (Notre Dame de La Garde), construite en 1994 suite à la visite du pape Jean-Paul II qui aimait y contempler la nature. Cet endroit a été bénit.
Nous avons choisi ce site pour la splendeur de son paysage et la spiritualité de son atmosphère. Le Cervin domine la Suisse et non loin de là, le petit village de Sion où Elise, sa maman, a passé son enfance.
Chacun pourra ajouter son témoignage au gré de son inspiration ou de sa spiritualité et fera ainsi rayonner la petite lumière qui brille en lui.
Adieu Raymonde...
Description :
Suite à l'incinération de notre parente ou amie Raymonde Jouvet décédée le 05 août 2006, sa famille ayant dispersé ses cendres prés de la Chapelle du Pape dans les Alpes italiennes à la frontière Suisse a decidé de partager ce moment...
Les auteurs des messages se reconnaîtront et pourront demander en commentaire à ce que leur nom apparaisse ou que le message disparaisse comme ils le souhaitent...
Premier texte lu à la cérémonie du Père Lachaise. Il était écrit de la main de Raymonde à la toute première page de son agenda de l'année et a été lu comme un message venant d'elle, ainsi que celui de St Augustin.
« J'affirme que l'Amour, la lumière, l'harmonie, la vérité, la beauté, l'abondance et la sécurité de Dieu coulent à travers moi librement et joyeusement et je sais que je suis bénie et enrichie au delà de mes plus grands rêves. »
« Ma petite Raymonde chérie, je sais que tu es dans la Lumière et je voulais te dire que je t'aimais. »
« Ma petite pote. Je ne pensais pas, étant donné mon grand âge qu'on se séparerait si tôt. »
« Au revoir ma petite Raymonde, nous t'aimons pour toujours. Au revoir et merci pour tout le bonheur que tu nous as apporté. »
« Ma Raymonde,
Merci pour tout
Merci pour le bonheur de t'avoir rencontrée,
Merci de nous avoir accueillis pour tous nos moments de prière, de partage.
Quand je pense à toi, je te vois avec ton large sourire, ta pêche, tes convictions.
Tu avais toujours le mot juste pour les autres,
Tu savais communiquer, soutenir, faire preuve de tolérance, en un mot AIMER.
Tu étais à toi seule un univers de courage.
Prends soin de toi et de nous
Nous t'aimons tous très fort. »
« La lumière du Christ t'accueillera dans ta nouvelle demeure.
Tu étais toujours souriante et tu avais toujours une parole délicate.
Je t'envoie une immense pensée d'amour. »
« Aujourd'hui, tu as rejoins le royaume des cieux.
Tu sais que la mort n'existe pas.
Les chants ont résonnés dans le ciel au chant de ton appel.
Raymonde, ma douce amie, toi qui a représenté l'humilité, l'effacement, la dignité, aujourd'hui un poids s'en est allé.
Tu as su durant toutes les années passées auprès de nous, parfois, montrer ta face cachée.
Au travers de tes dessins, tu y mettais la Joie, la découverte, tu t'émerveillais toujours dans la même humilité.
Pour nous, pour moi, tu as été une perle dans un écrin.
Tu as raison, la souffrance n'appartient qu'à ceux qui la vivent, peut-être aussi à ceux qui la méritent, comme un cadeau du ciel, nous permettant un accès plus direct dans les hauteurs de l'Esprit.
Tu as vécu plus longtemps que prévu, nous remercions Dieu de cette grâce qu'il t'a faite afin que nous soyons tous dans la joie de te reconnaître et de profiter de ton rayonnement.
Certains veulent rayonner, ils n'y arrivent pas.
Toi, par ton effacement, tu as rayonné tout simplement.
Je penserai à toi, avec tout le groupe particulièrement quand je serai entourée de monde pour les repas. C'était ta façon à toi de relier les gens.
Je ne te dis pas dors bien, car tu as déjà compris que l'on ne dort pas, que l'on travaille aussi, peut-être même plus, mais au combien avec maturité de l'Esprit, donc, dans la Joie.
Je garde ton sourire.
Je t'aime. »
« Adieu Raymonde, mon amie de 30 ans. Que tu vas me manquer, que me manqueront également ta sagesse, ta bonté, ton bavardage ! »
Premier texte lu à la cérémonie du Père Lachaise. Il était écrit de la main de Raymonde à la toute première page de son agenda de l'année et a été lu comme un message venant d'elle, ainsi que celui de St Augustin.
« J'affirme que l'Amour, la lumière, l'harmonie, la vérité, la beauté, l'abondance et la sécurité de Dieu coulent à travers moi librement et joyeusement et je sais que je suis bénie et enrichie au delà de mes plus grands rêves. »
« Ma petite Raymonde chérie, je sais que tu es dans la Lumière et je voulais te dire que je t'aimais. »
« Ma petite pote. Je ne pensais pas, étant donné mon grand âge qu'on se séparerait si tôt. »
« Au revoir ma petite Raymonde, nous t'aimons pour toujours. Au revoir et merci pour tout le bonheur que tu nous as apporté. »
« Ma Raymonde,
Merci pour tout
Merci pour le bonheur de t'avoir rencontrée,
Merci de nous avoir accueillis pour tous nos moments de prière, de partage.
Quand je pense à toi, je te vois avec ton large sourire, ta pêche, tes convictions.
Tu avais toujours le mot juste pour les autres,
Tu savais communiquer, soutenir, faire preuve de tolérance, en un mot AIMER.
Tu étais à toi seule un univers de courage.
Prends soin de toi et de nous
Nous t'aimons tous très fort. »
« La lumière du Christ t'accueillera dans ta nouvelle demeure.
Tu étais toujours souriante et tu avais toujours une parole délicate.
Je t'envoie une immense pensée d'amour. »
« Aujourd'hui, tu as rejoins le royaume des cieux.
Tu sais que la mort n'existe pas.
Les chants ont résonnés dans le ciel au chant de ton appel.
Raymonde, ma douce amie, toi qui a représenté l'humilité, l'effacement, la dignité, aujourd'hui un poids s'en est allé.
Tu as su durant toutes les années passées auprès de nous, parfois, montrer ta face cachée.
Au travers de tes dessins, tu y mettais la Joie, la découverte, tu t'émerveillais toujours dans la même humilité.
Pour nous, pour moi, tu as été une perle dans un écrin.
Tu as raison, la souffrance n'appartient qu'à ceux qui la vivent, peut-être aussi à ceux qui la méritent, comme un cadeau du ciel, nous permettant un accès plus direct dans les hauteurs de l'Esprit.
Tu as vécu plus longtemps que prévu, nous remercions Dieu de cette grâce qu'il t'a faite afin que nous soyons tous dans la joie de te reconnaître et de profiter de ton rayonnement.
Certains veulent rayonner, ils n'y arrivent pas.
Toi, par ton effacement, tu as rayonné tout simplement.
Je penserai à toi, avec tout le groupe particulièrement quand je serai entourée de monde pour les repas. C'était ta façon à toi de relier les gens.
Je ne te dis pas dors bien, car tu as déjà compris que l'on ne dort pas, que l'on travaille aussi, peut-être même plus, mais au combien avec maturité de l'Esprit, donc, dans la Joie.
Je garde ton sourire.
Je t'aime. »
« Adieu Raymonde, mon amie de 30 ans. Que tu vas me manquer, que me manqueront également ta sagesse, ta bonté, ton bavardage ! »
« Raymonde, ma petite « s½ur », non tu n'es pas morte. Tu es seulement partie rejoindre l'Immense.
Que notre amour pour toi soit tes ailes pour ce beau voyage et dans ta félicité d'au delà, ne nous oublie pas.
Nous, nous sommes sûrs de te faire vivre à jamais dans nos c½ur. »
« Chère et douce Raymonde, Toi qui occupait dans notre c½ur la place d'une s½ur, nous n'oublierons jamais les moments heureux que nous avons passés ensemble et que tu affectionnais particulièrement. Que nos tendres et indéfectibles pensées t'accompagnent pour toujours. »
« Raymonde,
Ton départ, 2 jours après mon opération consécutive à une maladie plus récente que la tienne mais de gravité identique, me peine profondément.
Je repense, très loin en arrière à ce 18 juin 1952 où le destin nous a rapprochés pour la première fois, très tôt, sûrement trop tôt, car si nous avons très vite partagé un amour sincère et intense ce même destin nous a également très rapidement éloignés.
Après quelques années de mariage et l'évolution différente de notre philosophie de la vie, nous avons malgré tout su préserver de la tendresse et de la fidélité à une vie de famille grâce à notre fille qui a pu retarder, un temps, notre séparation devenue inévitable.
Nous avons continué d'éprouver l'un pour l'autre, et je t'en remercie, cette tendresse, cette amitié de jeunesse, cette affection et ce respect mutuel qui nous a permis, au moins l'ai-je toujours pensé, d'atténuer la peine que nous infligions ainsi à notre fille.
Nous avons chacun parcouru notre chemin mais tu as malheureusement eu beaucoup moins de chance que moi en perdant très tôt ton nouveau compagnon dans un stupide accident et en contractant de graves et pénibles maladies que tu as longuement surmontées grâce à ta force de caractère, ta ténacité et ton courage.
J'ai poursuivi ma vie professionnelle pour laquelle tu avais su me donner l'ambition nécessaire et j'ai trouvé une compagne avec laquelle je partage toujours le même amour, qui a su combler ma solitude et partager, au moins partiellement, ma philosophie même si elle n'en approuve pas toujours toute les doctrines.
Elle a su accepter que nous continuions, toi et moi, à entretenir nos relations amicales et affectives et adopter notre fille presque comme la sienne malgré sa frustration de ne pas avoir eu d'enfant elle-même. Elle partage totalement mon chagrin de ce jour.
Tu laisses toute ta famille et tes proches dans une peine immense mais ta fille et tes trois petits-fils qu'elle a su si bien nous offrir, te garderont à jamais dans leur mémoire.
Au revoir Raymonde...
A bientôt... »
« Chère Mamie,
Je suis réellement triste de ne pas pouvoir assister a tes funérailles.
Je me vois donc alors t'écrire la dernière lettre que je t'adresserai sans doute dans un piètre style.
Chaque moment passé avec toi furent d'agréables moments où tu me faisais profiter de ta sagesse, et de notre grand-mère, qui était en soi inestimable, et pour ça, je ne peux que te remercier du fond du c½ur. C'est là que commencent à me venir des larmes qui m'ôtent les mots de la bouche...
J'aimerais ne jamais oublier la chaleur de ta présence dans mon c½ur, tes intentions à notre égard.
Je souhaite que tu aies eu une vie pleine de bonheur et que tu es heureuse là où tu es.
J'espère que penses à nous comme nous pensons à toi, que tu continueras à veiller sur nous et que ta lumière continue à éclairer notre chemin, nos esprits, notre c½ur.
Cette lettre n'est sans doute pas assez longue pour te dire à quel point tu me manques, mais je dois la conclure ici avec un terrible pincement de c½ur qui m'indique déjà que toutes les émotions de ma vie, je les traverserai désormais avec toi. »
Samedi 7 novembre 1970 :
Maman,
Oh douce maman que j'aime le plus au monde !
Que serais-je sans toi ?
Sans mon amour pour toi ?
Auprès de toi mon c½ur de joie, s'inonde
Oh maman, je t'aime de tout mon c½ur et de ma vie
J'aime quand tu souris et me dit « Mimi »
Oh ma chère maman, le plus longtemps que je pourrai
Auprès de toi je resterai...
Que notre amour pour toi soit tes ailes pour ce beau voyage et dans ta félicité d'au delà, ne nous oublie pas.
Nous, nous sommes sûrs de te faire vivre à jamais dans nos c½ur. »
« Chère et douce Raymonde, Toi qui occupait dans notre c½ur la place d'une s½ur, nous n'oublierons jamais les moments heureux que nous avons passés ensemble et que tu affectionnais particulièrement. Que nos tendres et indéfectibles pensées t'accompagnent pour toujours. »
« Raymonde,
Ton départ, 2 jours après mon opération consécutive à une maladie plus récente que la tienne mais de gravité identique, me peine profondément.
Je repense, très loin en arrière à ce 18 juin 1952 où le destin nous a rapprochés pour la première fois, très tôt, sûrement trop tôt, car si nous avons très vite partagé un amour sincère et intense ce même destin nous a également très rapidement éloignés.
Après quelques années de mariage et l'évolution différente de notre philosophie de la vie, nous avons malgré tout su préserver de la tendresse et de la fidélité à une vie de famille grâce à notre fille qui a pu retarder, un temps, notre séparation devenue inévitable.
Nous avons continué d'éprouver l'un pour l'autre, et je t'en remercie, cette tendresse, cette amitié de jeunesse, cette affection et ce respect mutuel qui nous a permis, au moins l'ai-je toujours pensé, d'atténuer la peine que nous infligions ainsi à notre fille.
Nous avons chacun parcouru notre chemin mais tu as malheureusement eu beaucoup moins de chance que moi en perdant très tôt ton nouveau compagnon dans un stupide accident et en contractant de graves et pénibles maladies que tu as longuement surmontées grâce à ta force de caractère, ta ténacité et ton courage.
J'ai poursuivi ma vie professionnelle pour laquelle tu avais su me donner l'ambition nécessaire et j'ai trouvé une compagne avec laquelle je partage toujours le même amour, qui a su combler ma solitude et partager, au moins partiellement, ma philosophie même si elle n'en approuve pas toujours toute les doctrines.
Elle a su accepter que nous continuions, toi et moi, à entretenir nos relations amicales et affectives et adopter notre fille presque comme la sienne malgré sa frustration de ne pas avoir eu d'enfant elle-même. Elle partage totalement mon chagrin de ce jour.
Tu laisses toute ta famille et tes proches dans une peine immense mais ta fille et tes trois petits-fils qu'elle a su si bien nous offrir, te garderont à jamais dans leur mémoire.
Au revoir Raymonde...
A bientôt... »
« Chère Mamie,
Je suis réellement triste de ne pas pouvoir assister a tes funérailles.
Je me vois donc alors t'écrire la dernière lettre que je t'adresserai sans doute dans un piètre style.
Chaque moment passé avec toi furent d'agréables moments où tu me faisais profiter de ta sagesse, et de notre grand-mère, qui était en soi inestimable, et pour ça, je ne peux que te remercier du fond du c½ur. C'est là que commencent à me venir des larmes qui m'ôtent les mots de la bouche...
J'aimerais ne jamais oublier la chaleur de ta présence dans mon c½ur, tes intentions à notre égard.
Je souhaite que tu aies eu une vie pleine de bonheur et que tu es heureuse là où tu es.
J'espère que penses à nous comme nous pensons à toi, que tu continueras à veiller sur nous et que ta lumière continue à éclairer notre chemin, nos esprits, notre c½ur.
Cette lettre n'est sans doute pas assez longue pour te dire à quel point tu me manques, mais je dois la conclure ici avec un terrible pincement de c½ur qui m'indique déjà que toutes les émotions de ma vie, je les traverserai désormais avec toi. »
Samedi 7 novembre 1970 :
Maman,
Oh douce maman que j'aime le plus au monde !
Que serais-je sans toi ?
Sans mon amour pour toi ?
Auprès de toi mon c½ur de joie, s'inonde
Oh maman, je t'aime de tout mon c½ur et de ma vie
J'aime quand tu souris et me dit « Mimi »
Oh ma chère maman, le plus longtemps que je pourrai
Auprès de toi je resterai...
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