Adieu Raymonde...
Description :
Suite à l'incinération de notre parente ou amie Raymonde Jouvet décédée le 05 août 2006, sa famille ayant dispersé ses cendres prés de la Chapelle du Pape dans les Alpes italiennes à la frontière Suisse a decidé de partager ce moment...
Si vous regardez bien à gauche vous verrez le petit arbre entouré de pierres plates....
Sur le coté de la chapelle il y avait un cahier sur lequel on pouvait laisser un mot.
Voici le mot que maman a laissé et que nous avons tous signé :
Rayonne sur la terre, disperse l'amour et la sagesse, éclaire notre chemin.
31/08/06
Voici le mot que maman a laissé et que nous avons tous signé :
Rayonne sur la terre, disperse l'amour et la sagesse, éclaire notre chemin.
31/08/06
Voici deux extraits de texte que j'ai choisis pour cloturer ce blog...
J'ai choisi ces textes parce que je pense que Raymonde serait d'accord avec, vous pourrez toujours me dire ce que vous en pensez...
Il s'agit d'extrait d'un texte de Platon qui s'appelle le Phédon et qui traite de l'immortalité de l'âme. Ce texte relate le dernier jour vécu par Socrate avant sa mise à mort.
Il s'agit de la conclusion de la démonstration :
- En ce cas, fit Socrate, à toi de trouver les réponses : qu'est-ce qui, en entrant dans le corps, le rendra vivant ?
- Une âme, dit Cébès.
- Est-ce qu'il en est toujours ainsi ?
- Impossible autrement, dit-il.
- Donc, une âme, quelle que soit la chose dont elle s'empare, vient toujours vers elle en lui apportant la vie ?
- Oui, quand elle vient, dit-il.
- Existe-t-il, oui ou non, un contraire de la vie ?
- Il y en a un, dit-il.
- Lequel ?
- La mort.
- Or, il n'est pas possible, étant donné sur quoi nous venons de tomber d'accord (ce qui est trois ne peut pas devenir paire), qu'une âme reçoive jamais le contraire de la propriété qu'elle impose, et qu'elle impose toujours ?
- On ne peut plus impossible, répondit Cébés.
Il s'agit de la conclusion du livre
Je laissais moi aussi couler mes larmes, à tel point que je dus me couvrir le visage pour pleurer sur moi-même, car ce n'était pas sur [elle], mais sur mon propre sort que je pleurais en comprenant quel [être] j'allais perdre.
La raison en ai qu'elle vient de rejoindre un monde meilleur...
J'ai choisi ces textes parce que je pense que Raymonde serait d'accord avec, vous pourrez toujours me dire ce que vous en pensez...
Il s'agit d'extrait d'un texte de Platon qui s'appelle le Phédon et qui traite de l'immortalité de l'âme. Ce texte relate le dernier jour vécu par Socrate avant sa mise à mort.
Il s'agit de la conclusion de la démonstration :
- En ce cas, fit Socrate, à toi de trouver les réponses : qu'est-ce qui, en entrant dans le corps, le rendra vivant ?
- Une âme, dit Cébès.
- Est-ce qu'il en est toujours ainsi ?
- Impossible autrement, dit-il.
- Donc, une âme, quelle que soit la chose dont elle s'empare, vient toujours vers elle en lui apportant la vie ?
- Oui, quand elle vient, dit-il.
- Existe-t-il, oui ou non, un contraire de la vie ?
- Il y en a un, dit-il.
- Lequel ?
- La mort.
- Or, il n'est pas possible, étant donné sur quoi nous venons de tomber d'accord (ce qui est trois ne peut pas devenir paire), qu'une âme reçoive jamais le contraire de la propriété qu'elle impose, et qu'elle impose toujours ?
- On ne peut plus impossible, répondit Cébés.
Il s'agit de la conclusion du livre
Je laissais moi aussi couler mes larmes, à tel point que je dus me couvrir le visage pour pleurer sur moi-même, car ce n'était pas sur [elle], mais sur mon propre sort que je pleurais en comprenant quel [être] j'allais perdre.
La raison en ai qu'elle vient de rejoindre un monde meilleur...
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