Suite des messages

« Raymonde, ma petite « sœur », non tu n'es pas morte. Tu es seulement partie rejoindre l'Immense.
Que notre amour pour toi soit tes ailes pour ce beau voyage et dans ta félicité d'au delà, ne nous oublie pas.
Nous, nous sommes sûrs de te faire vivre à jamais dans nos cœur. »

« Chère et douce Raymonde, Toi qui occupait dans notre cœur la place d'une sœur, nous n'oublierons jamais les moments heureux que nous avons passés ensemble et que tu affectionnais particulièrement. Que nos tendres et indéfectibles pensées t'accompagnent pour toujours. »

« Raymonde,
Ton départ, 2 jours après mon opération consécutive à une maladie plus récente que la tienne mais de gravité identique, me peine profondément.
Je repense, très loin en arrière à ce 18 juin 1952 où le destin nous a rapprochés pour la première fois, très tôt, sûrement trop tôt, car si nous avons très vite partagé un amour sincère et intense ce même destin nous a également très rapidement éloignés.
Après quelques années de mariage et l'évolution différente de notre philosophie de la vie, nous avons malgré tout su préserver de la tendresse et de la fidélité à une vie de famille grâce à notre fille qui a pu retarder, un temps, notre séparation devenue inévitable.
Nous avons continué d'éprouver l'un pour l'autre, et je t'en remercie, cette tendresse, cette amitié de jeunesse, cette affection et ce respect mutuel qui nous a permis, au moins l'ai-je toujours pensé, d'atténuer la peine que nous infligions ainsi à notre fille.
Nous avons chacun parcouru notre chemin mais tu as malheureusement eu beaucoup moins de chance que moi en perdant très tôt ton nouveau compagnon dans un stupide accident et en contractant de graves et pénibles maladies que tu as longuement surmontées grâce à ta force de caractère, ta ténacité et ton courage.
J'ai poursuivi ma vie professionnelle pour laquelle tu avais su me donner l'ambition nécessaire et j'ai trouvé une compagne avec laquelle je partage toujours le même amour, qui a su combler ma solitude et partager, au moins partiellement, ma philosophie même si elle n'en approuve pas toujours toute les doctrines.
Elle a su accepter que nous continuions, toi et moi, à entretenir nos relations amicales et affectives et adopter notre fille presque comme la sienne malgré sa frustration de ne pas avoir eu d'enfant elle-même. Elle partage totalement mon chagrin de ce jour.
Tu laisses toute ta famille et tes proches dans une peine immense mais ta fille et tes trois petits-fils qu'elle a su si bien nous offrir, te garderont à jamais dans leur mémoire.
Au revoir Raymonde...
A bientôt... »

« Chère Mamie,
Je suis réellement triste de ne pas pouvoir assister a tes funérailles.
Je me vois donc alors t'écrire la dernière lettre que je t'adresserai sans doute dans un piètre style.
Chaque moment passé avec toi furent d'agréables moments où tu me faisais profiter de ta sagesse, et de notre grand-mère, qui était en soi inestimable, et pour ça, je ne peux que te remercier du fond du cœur. C'est là que commencent à me venir des larmes qui m'ôtent les mots de la bouche...
J'aimerais ne jamais oublier la chaleur de ta présence dans mon cœur, tes intentions à notre égard.
Je souhaite que tu aies eu une vie pleine de bonheur et que tu es heureuse là où tu es.
J'espère que penses à nous comme nous pensons à toi, que tu continueras à veiller sur nous et que ta lumière continue à éclairer notre chemin, nos esprits, notre cœur.
Cette lettre n'est sans doute pas assez longue pour te dire à quel point tu me manques, mais je dois la conclure ici avec un terrible pincement de cœur qui m'indique déjà que toutes les émotions de ma vie, je les traverserai désormais avec toi. »

Samedi 7 novembre 1970 :
Maman,
Oh douce maman que j'aime le plus au monde !
Que serais-je sans toi ?
Sans mon amour pour toi ?
Auprès de toi mon cœur de joie, s'inonde
Oh maman, je t'aime de tout mon cœur et de ma vie
J'aime quand tu souris et me dit « Mimi »
Oh ma chère maman, le plus longtemps que je pourrai
Auprès de toi je resterai...

« Raymonde, ma petite « sœur », non tu n'es pas morte. Tu es seulement partie rejoindre l'Immense. Que notre amour pour toi soit tes ailes pour ce beau voyage et dans ta félicité d'au delà, ne nous oublie pas. Nous, nous sommes sûrs de te faire vivre à jamais dans nos cœur. » « Chère et douce Raymonde, Toi qui occupait dans notre cœur la place d'une sœur, nous n'oublierons jamais les moments heureux que nous avons passés ensemble et que tu affectionnais particulièrement. Que nos...